Je serais moins émotif que beaucoup d'entre vous (par caractère). Ayant une vie pas simple, les d.a. pour moi étaient un espace d'évasion un peu comme peuvent l'être les contes de fées pour les tous petits. Cette série était particulière, car elle montrait un homme invincible cachant sous ses très nombreux défauts une personnalité de haute stature. On a très souvent cette idée que les gens ne nous connaissent pas et que l'on a quelque chose qui nous rend plus fort ou meilleur que ce que les autres pensent (un peu comme Nicholson dans "Le pire et le meilleur" où sous ses airs bourrus, on trouve un homme attachant, aux très nombreuses qualités mais maladroit).
On peut dire que ce sont des personnages où l'identification avec le héros joue beaucoup dans l'attrait de la série. Le coté romantique est un gros plus (oui, j'apprécie Love Hina, K.O.R.... plus de 950 vol de mangas, c'est trop long à décrire), et toutes les autres oeuvres de Hojo où l'on retrouve cet esprit romantique empreint de mélancolie).
La bd me fait toujours penser à mon année de maîtrise quand juste après le travail aux archives, j'allais prestement acheter mes vol de Hojo comme une sorte de pélerinage. D'ailleurs, le tome que je regarde le plus (tous les mois) est le numero 10 ou 11 avec l'infirmière et surtout une scène qui me procure toujours autant de pliaisir: la scène du thermomètre. Mais, il faut être réaliste, la qualité de l'adaptation m'a quand même pas mal calmé.
Enfin, pour moi, cette série, c'est de l'évasion, du rire et 30 minutes de pur bonheur. |
